samedi 16 février 2008

Manifestation contre la privatisation des soins de santé au Québec

EN AVOIR POUR SON ARGENT !!!

Au lendemain du dépôt de son rapport au gouvernement Charest, tel est le titre de la conférence que donnera Claude Castonguay devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain. C’est donc avec empressement qu’il dévoilera à ses « amis » le contenu de son rapport sur le financement de la santé !

DÉNONÇONS CE SCANDALE !

Manifestons notre indignation !

Le mercredi, 20 février 2008, à 12h00
au Delta Centre-Ville
777, rue Université,
Montréal

Y VA EN AVOIR POUR SON ARGENT !

Nous y serons !
Non à la privatisation des soins de santé
Soyons nombreux et nombreuses !

Communiqué du conseil central du Montréal métropolitain - CSN

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quel scandale?

Accent Grave

Unknown a dit…

Quand j'ai lu le titre de la conférence à venir du "peddler" d'assurances: "En avoir pour son argent", cela m'a fait penser à un texte de Guy Ferland qui disait ce qui suit: "Il y a des mots, comme celui-là, qui me font bondir, qui me hérissent au plus haut point, qui me mettent hors de moi. Non pas parce qu'ils sont faux, non pas parce qu'ils sont mal construits, mais parce qu'ils sont vides, bureaucratiquement et désespérément vides, parce qu'ils sont là, non pas pour nommer mais pour taire, non pas pour révéler mais pour occulter. non pas pour faire avancer mais pour rester sur place. Bref, pour ne rien dire. Or, notre rôle est précisément le contraire de ne rien dire. Il est de donner l'existence aux réalités, d'accoucher la vie qui vagit sous l'encroûtement des habitudes, des paresses, des intérêts, des fatigues. Il est de déganguer la compréhension des choses, emprisonnée dans mille carcans d'intérêts particuliers".
Le scandale, car scandale il y a, c'est de ne pas se révolter devant la volonté manifeste de sacrifier la santé, bien commun s'il en est un, sur l'autel des intérêts privés.

Inukshuk a dit…

L'importance qu'on donne à Castonguay me stupéfie. S'il a été le père de l'assurance-maladie, il ne faut pas oublier qu'il remplissait une commande du gouvernement Bourassa.

D'ailleurs, il n'a cessé de remplir des bons de commande. Cette fois-ci, c'est le gouvernement Charest qui lui demande son avis sur un système qu'il a mis sur pied... Allô le conflit d'intérêt pour celui qui bosse maintenant pour une compagnie d'assurance privée!

Comment fait-on pour promouvoir un service de santé public dans les années '70 et ensuite épouser l'opinion quasi contraire quelque 30 ans plus tard...

Tel est pourtant le chemin parcouru par cet actuaire de carrière... Ouais...