mercredi 23 janvier 2008

1500 décès par année à Montréal ou pourquoi annuler le projet de l’autoroute 25

Des chiffres troublants. La direction de la santé publique de Montréal révèle aujourd’hui « que les gaz à effet de serre produits par le transport routier ont un impact majeur sur la santé de la population urbaine. Outre les 1500 décès qu'on lui attribue annuellement, la pollution automobile serait aussi responsable de plus de 6000 cas de bronchites infantiles par an, rapporte l'organisme. »

Le parti libéral du Québec, appuyé par l’Action Démocratique de Mario Dumont, ont fortement appuyé et accéléré le projet de prolongement de l’autoroute 25. Combien de décès additionnels devrons nous prévoir suite à cette décision d’accomoder 67,000 véhicules de plus par jour?

Le PQ a reculé sur ce projet. Le Parti Vert et Québec solidaire y sont également opposés. Cette idée a soulevé une forte contestation. La majorité de la population est d’accord pour prioriser le transport en commun au lieu de plaire aux amis du PLQ qui veulent une part du gâteau des investissements en infrastructures ou des sympatisants de l’ADQ qui veulent conserver la liberté de prendre leur char pour aller travailler sur l’île.

Et si on me dit encore que, prendre une position comme celle-là c’est mettre un frein à l’économie, je répondrai qu’il serait mieux d’investir 130 millions dans les services de trains de banlieue actuels que d’en couler 350 millions dans un béton pas toujours reluisant.

Soyons sérieux si on veut vraiment arrêter ce cirque. Messieurs Charest et Dumont : svp revenez sur votre décision!

4 commentaires:

Renart Léveillé a dit…

Voilà bien la preuve qu'on a les moyens financiers, il ne manque que la volonté à la bonne place.

Anonyme a dit…

C'est un autre exemple du savoir-faire des mercenaires politiques à la solde des P'tits-entrepreneurs-du-Québec-Inc.
On dit que le système hospitalier public ne peut suffire à la tâche mais on investit dans le béton de futurs hôpitaux qui compteront moins de lits.
On se plaint du niveau de la santé publique mais on déroule le ruban d'une autoroute urbaine polluante qui va augmenter le nombre des cas de maladies respiratoires.
On dit que l'État manque d'argent mais il investit des sommes importantes dans ces travaux contradictoires qui se feront en Partenariat avec leurs Potes du Privé.
C'est une logique mais ce n'est pas celle du bien commun.

Le Gentil Astineux a dit…

Ils votent pour ceux qui aiment les bébelles qui font vroum vroum ceux-là même que nous rencontrons souvent les 4 fers en l'air dans le fossé ?

Jean-Pierre Roy a dit…

Il est difficile d'ignorer les défis posés par l'étalement urbain, favorisé à une époque qui, aujourd'hui avec le recul, semble révolue.

Nous devrions mettre de la pression sur les politiciens pour que le transport en commun vers les banlieues soit développé et innovateur. Des trains électriques pourraient relier toutes les banlieues importantes vers Montréal.

Il serait difficile de freiner la circulation des individus dans un monde comme le nôtre duquel nous tirons une partie de notre confort.

C’était mon 5 cennes.

Merci et Bravo Lutopium.

Jp