
Certains parlent d’augmenter la superficie des espaces protégés et s’opposent radicalement à la privatisation d’un parc national. D’autres rappellent cependant l’importance du commerce pour les régions. Comme Mario Dumont le fait pour promouvoir un port méthanier à Rivière-du-Loup, on supporte rapidement un enjeu économique sans tenir compte de tous les éléments. Le député de Chicoutimi, Stéphane Bédard, s’oppose aux restrictions imposées aux montoneiges car « de nombreux établissements touristiques en périphérie des grands centres urbains vont subir de lourdes pertes à cause de cette décision ».
M. Bédard aurait du pousser son analyse un peu plus loin. Car, comme le mentionnait Brigitte Breton dans Le Soleil du 21 janvier, « les motoneiges disposent de 33 500 kilomètres de pistes balisées dans toutes les régions. Seulement 120 kilomètres se retrouvent toujours dans les parcs nationaux. »
Mme Breton souligne également que « le problème n’est pas insurmontable. La preuve, une solution a été trouvée pour le parc des Hautes-Gorges. Il s’agit d’avoir la volonté d’agir, mais surtout, ne pas en faire une lutte à finir entre écolos et adeptes de motorisés. »
C’est bien beau lancer des idées pour se rapprocher de l’électorat, mais faudrait quand même pas adopter l’approche adéquiste… même dans son style!
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